le Carême est un voyage de retour à Dieu
pape François, tweet 17 février
Retrouvez les lectures et l'Evangile du jour ici
Jésus venait d'être baptisé.Aussitôt l'Esprit le pousse au désert, il resta quarante jours(...) (Mc 1,12-15)
1er dimanche de Carême
Accueil Paroisse Notre-Dame de Boulogne
2 rue de l'Eglise
92100 Boulogne-Billancourt
Téléphone : 01 46 05 15 06
Secrétariat
2 rue de Verdun
92100 Boulogne-Billancourt
Téléphone : 01 46 99 99 20
contact@notredamedeboulogne.fr
N'hésitez pas à utiliser notre formulaire www.notre-dame-de-boulogne.fr/contact/
A partir du 16 janvier
Lundi : 17h00
Mardi : 12h15
Mercredi : 12h15
Jeudi : 12h15
Vendredi : 9h30
Samedi : 9h30
17h (messe anticipée)
Dimanche 10h: 11h15 - 16h30
Horaires d'ouverture de l'église
Lundi : de 8h30 à 19h30
Mardi : de 8h30 à 19h
Mercredi : de 8h30 à 19h
Jeudi : 8h30 - 19h
Vendredi : 8h30 - 19h
Samedi : 8h30 - 19h30 ( accueil 9h-midi)
Dimanche : 8h30 - 12h30
Accueil par un prêtre :
mardi 16h30 - 18h30
vendredi 16h30 - 18h30
Samedi 10h - 11h30
Pour les demandes de baptême, de mariage ou des Messes,et pour les registres renseignez-vous auprès de l'accueil à l'église :
2 rue de l'Église, 92100 Boulogne-Billancourt
tél.: 01 46 05 15 06
Pour tout autre renseignement, adressez-vous auprès du sécretariat paroissial :
2 rue de Verdun, 92100 Boulogne-Billancourt
Mercredi 10h-12h et 14h30-18h- Jeudi 10h-12h et 14h30-17h
(fermé le lundi - mardi et vendredi )
tél.: 01 46 99 99 20 ou mail y compris les jours de fermeture du secrétariat
" l'homme qui pardonne ou demande pardon comprend qu'il y a une vérité plus grande que lui"
St Jean Paul II
Pendant le temps d'Adoration
Mardi : 16h30 / 18h
Mercredi : 16h30 / 18h
Jeudi : 16h30 / 18h
Vendredi :16h30 / 18h
Samedi : 10h00 - 11h30
Né à Tuléar (Madagascar) où j’ai passé les sept premières années de ma vie, j’ai grandi dans une famille profondément chrétienne. Après quelques années au Maroc, je revenais en France, à Poitiers, pour mon adolescence et mes premières années d’étudiant. Le scoutisme et l’aumônerie m’ont préparé à accueillir l’appel de Dieu à la vie religieuse et au sacerdoce au sein de la Congrégation des légionnaires du Christ en 1991. Après deux ans de noviciat à Dublin (Irlande), j’ai été à Salamanque pour des études classiques avant d’aller à Rome pour commencer la philosophie. En juillet 1996, je fus appelé à fonder un petit séminaire à Méry-sur-Marne. En 2001, je retournais à Rome pour terminer mes études en théologie. Ordonné prêtre en décembre 2002, j’ai exercé mes premières années de ministère au sein du patronage ‘Le Chantier’ à Paris pour ensuite rejoindre le secteur paroissial de Saâcy-sur-Marne (diocèse de Meaux) où j’étais ces huit dernières années ( jusqu'à l'été 2020).
Père Hervé Peyrelongue, lc
Origine
Né en 1974 à Paris, d’un père tchécoslovaque et d’une mère française, grandi a Munich, deux frères.
Père réfugié politique en Allemagne, exerçant le métier d’ingénieur (Siemens); retourné en 1993 en République tchèque, il devient entrepreneur, puis député, à Prague.
Mère interprète, assistante de direction, mère au foyer, représentante Christie’s à Prague, catéchiste paroisse française de Prague.
Deux frères mariés, établis l’un à Pilsen, l’autre à Francfort.
Formation
Début de génie civile (Bauingenieurwesen) à la Technische Universität München.
1995 noviciat des Légionnaires du Christ, Bad Münstereifel, diocèse de Cologne.
20 décembre 2008 ordination sacerdotale à Rome.
2008-2011: Ministère à Lyon, pastorale des jeunes pour la congrégation puis vicaire de paroisse.
Depuis 2011: Assistant de secrétariat pour la congrégation à Paris, aumônier des consacrées de Regnum Christi.
2012-2020: Ministère de vicaire de paroisse à Notre-Dame d’Auteuil.
Chers amis,
Comme vous le savez, je viens d’être nommé comme vicaire de la paroisse et je suis très content et plein d’enthousiasme pour commencer cette nouvelle mission que ma congrégation et Mgr Rougé, évêque de Nanterre, m’ont confiée.
Je suis prêtre de la Congrégation des Légionnaires du Christ et jusqu’à l’année dernière, j’étais en Irlande et m’occupais d’un pensionnat que notre communauté dirige à Dublin.
Je vais maintenant vous raconter quelques étapes de mon histoire.
Je suis né le 19 novembre 1962 à Montréal au Canada. Mes parents sont mexicains. Mon père était au Canada à cause de ses études. Après presque deux ans, nous sommes retournés à Mexico et, en réalité, c’est là que j’ai vécu pendant mon enfance et mon adolescence. J’ai fait mes études dans une école des frères Maristes.
Par rapport à ma vocation, la première visite du pape St Jean-Paul II à Mexico en 1979 m’a profondément marqué quand j’avais 16 ans. C’est à ce moment-là que j’ai fait connaissance du Regnum Christi. Après mon BAC, j’ai commencé des études de Relations internationales, et c’est au bout d’une année que je me suis rendu compte que Dieu m’appelait à consacrer ma vie.
J’ai commencé comme consacré du Regnum Christi et je suis parti faire des études de droit en Espagne en 1983, et en 1988, j’ai commencé mon noviciat. En 1990, je suis allé à Rome pour faire mes études de philosophie et de théologie et en 1997, j’ai été ordonné prêtre.
De 1997 à 2008, j’étais en France, impliqué dans la pastorale des jeunes et et des familles du Regnum Christi.
Après, je suis retourné dans mon pays au Mexique pour diriger un de nos établissements scolaires de 2008 à 2014, et de 2014 à 2019 je suis allé en Irlande pour diriger un pensionnat, comme je vous l’avais déjà dit.
Maintenant, le Seigneur me fait venir de retour en France, votre beau pays.
A part ma responsabilité comme vicaire, je serai prêtre référant du Lycée Notre-Dame de Boulogne, de l’école et du collège Saint-Joseph du Parchamp, tout en travaillant dans la pastorale familiale du Regnum Christi.
Je suis à votre service soit à l’église Notre-Dame, soit au presbytère au 2, rue de Verdun.
Père Raymundo Macias, lc
Je suis né le 27 janvier 1930 ; Juif, j’ai échappé à la déportation
17 juillet 1942… Les parents de Jacques sont embarqués par la police française.
Il échappe de très peu à la déportation. Il est recueilli par une famille qui va changer sa vie.
Nos parents, d’origine juive polonaise, menaient une vie sans histoire dans le 18e arrondissement de Paris quand, en 1939, notre père fut mobilisé. Il nous envoya, maman (enceinte) et nous, les deux aînés, à Châteaubriant, où des familles accueillaient les réfugiés. C’est là-bas, hébergés dans la famille Roul, que maman accoucha d’un petit Marcel. Puis en septembre 1940, papa, démobilisé, nous rappela à Paris. La vie reprit son cours. Jusqu’à ce 17 juillet 1942…
Nous avons dit au revoir à nos parents
Il est cinq heures du matin lorsque deux agents de la police française en civil font irruption dans l’appartement familial. Ils nous prient de les suivre. Mais sur leur liste, un nom manque. Celui de Paulette, ma sœur aînée. Elle tient toutefois à nous accompagner. Hésitant, l’un des agents demande quoi faire avec cette jeune fille non répertoriée. L’officier allemand présent souhaite d’abord que tout le monde suive le mouvement puis il se rétracte. « On verra plus tard pour les enfants. » Après avoir dit rapidement « au revoir » à nos parents, nous nous retrouvons seuls tous les trois. Marcel, notre jeune frère, n’a que deux ans et demi.
C’est alors que Paulette a l’idée de reprendre contact avec la famille qui nous avait accueillis à Châteaubriant. Elle leur envoie un télégraphe, en expliquant la situation. La réponse ne se fait pas attendre : « Venez, nous vous attendons. » Nous demeurerons chez les Roul jusqu’en 1946, sans être jamais inquiétés.
Générosité et respect
Chez les Roul, un grand esprit de foi domine. Sur les six enfants, trois deviendront prêtres. La générosité de cette famille est pétrie de respect. Vivre au milieu de chrétiens témoins par leurs actes m’aide à rencontrer le Christ et à vouloir devenir son disciple. Je demande donc le baptême. Paulette est déjà baptisée et fréquente les Guides.
En septembre 1946, nous rentrons à Paris. L’immeuble où nous habitions avec nos parents a été détruit par un bombardement américain… qui a fait 36 morts. Une nouvelle fois, nous avons échappé au pire ! Nous voilà sans maison, sans famille et sans travail… Mais la Providence veille. Nous trouvons chacun refuge dans un foyer et nous nous donnons régulièrement rendez-vous… sur les quais du métro ! Jusqu’au bout, ma sœur, mon frère et moi avons cru que mes parents reviendraient.
C’est alors que je décide de rentrer au séminaire. En effet, l’idée de devenir prêtre s’imposait à moi. Puis, après Paris, un accroc de santé m’envoie au grand séminaire d’Aix-en-Provence pendant un an. Mon état ne s’améliore pas et je comprends que sans doute ma vocation est ailleurs… Sorti du séminaire, je fais des travaux de manœuvre, puis je reprends des études et trouve un poste de comptable.
Un signe d’amour
Au cours des années suivantes, vivant dans un immeuble à esprit communautaire, j’ai pris conscience des mille et une misères humaines et j’ai eu la certitude que Dieu m’appelait à être son serviteur, proche des hommes et des femmes qui m’entouraient et modestement, un signe de son amour.
En 1994, j’ai été ordonné diacre permanent. Je suis très heureux dans cette vocation d’accompagnement des personnes au quotidien. Je le dois aussi à ma sœur Paulette sans laquelle je n’aurais pas échappé à la déportation. Elle a de plus toujours été à mes côtés.
Aujourd’hui, je me dis que le sacrifice de nos parents a porté ses fruits dans nos vies comme le grain tombé en terre. Je n’éprouve aucun ressentiment. Je sais chaque jour un peu mieux que, dans chaque mort, il y a une résurrection.
http://www2.l1visible.com/juif-jai-echappe-a-la-deportation/